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Dans un contexte de changement climatique, et dans le cadre de la transition écologique, nous sommes conscients de notre responsabilité et de l’impact de notre empreinte carbone. C’est pourquoi nous avons pour objectif de réduire significativement et durablement l’ensemble de nos émissions de gaz à effet de serre. Parce que le transport représente 25 % de nos émissions carbones, nous agissons pour réduire l’impact de nos activités logistiques.
Dans le cadre de la démarche FRET21, nous nous sommes engagés à réduire de 13 % supplémentaires nos émissions de CO2 liées au transport d’ici 2022.
Objectif atteint
-9 % d’émissions de CO2 liées au transport entre 2017 et 2019
Notre nouvel objectif
-13 % d’émissions de CO2 liées au transport d’ici 2022

Pour comprendre les enjeux de cette ambition ainsi que nos initiatives, découvrez le témoignage de Sébastien Vincent, Directeur Logistique Nestlé Waters en France.

Comment sont transportées nos eaux minérales naturelles ?

Aujourd’hui, nos eaux minérales naturelles sont acheminées via deux moyens de transport principaux : le transport ferroviaire et le transport par la route. Le transport ferroviaire, le fret, se fait par train conventionnel ou bien via rail-route. Le transport routier, lui, est réalisé en camion.

Alors que nous pratiquions le transport 100 % camions il y a encore quelques années pour la marque PERRIER®, aujourd’hui, l’intégralité de la région parisienne, du nord de la France et de la Belgique est livrée en rail-route. Cela représente l’équivalent de 5 000 camions en moins par an sur les routes ! La marque S.PELLEGRINO®, elle, est passée en 100 % rail-route entre l’Italie et la Belgique : plus aucun de nos camions ne pratique cette liaison.

Et depuis mi-2016, grâce à notre projet GREEN ALPES, nous avons mis en place un flux ferroviaire entre l’Italie et la France qui nous a permis de basculer la moitié des volumes de S.PELLEGRINO® en mode ferroviaire.

    

Quelle est la place du transport dans notre bilan carbone actuel ?

Pour comprendre la place du transport dans notre bilan carbone, nous mesurons de manière exhaustive les émissions carbone générées, mais aussi induites, par nos produits. Cela signifie que nous incluons dans nos calculs le transport « aval » : de nos clients vers le client final. Dans ces conditions, l’impact des transports représente un quart de notre bilan carbone, soit 25 % de nos émissions de CO2 (en 2018). C’est donc un vrai challenge pour le secteur logistique.

Alors que pour l’industrie française, de manière générale, la part du fret ferroviaire représente 8 % à 10 % des volumes transportés, pour Nestlé Waters en France elle représente déjà 50 % des volumes de notre usine des Vosges, 50 % des volumes de S.PELLEGRINO® et bientôt le doublement de la part de ferroviaire des produits PERRIER®.

* « (…) atteindre une part modale du fret ferroviaire de 18 % en 2030 (soit la moyenne européenne actuelle) puis 30 % en 2035 »
- Source Mission « Plan de relance » - Assemblée Nationale - 16 octobre 2020

       

Comment réduire nos émissions carbone liées au transport en France ?

Notre stratégie d’évolution de la distribution vise, bien sûr, à accentuer la part du ferroviaire dans nos transports. Mais ce mode a aussi ses limites. Il ne nous permet pas de livrer à la porte des clients, et nous aurons toujours quelques kilomètres à réaliser en camion.

Aussi, notre second levier stratégique se concentre sur la recherche d’alternatives aux motorisations diesel. Nous avons donc décidé de travailler et développer les motorisations à gaz naturel compressé (GNC) avec des motorisations biogaz, un gaz produit par méthanisation, c’est-à-dire en valorisant des déchets organiques.

Cette solution requiert toutefois d’importants prérequis, à la fois en termes de gestion de l’autonomie des camions mais aussi en termes de points d’avitaillement disponibles. Comme nous sommes convaincus du potentiel de cette motorisation, nous avons décidé de soutenir le déploiement de stations d’avitaillement à proximité de nos usines de production.

Ce projet se concrétise dans notre usine des Vosges, avec notre partenaire Methavair. Fin 2021, une station d’avitaillement située à Contrexéville, à moins d’un kilomètre de notre usine, va voir le jour. C’est un projet que nous voulons vertueux : cette station ne sera pas uniquement dédiée aux camions opérant pour Nestlé Waters mais sera également ouverte à d’autres utilisateurs locaux. Nous ambitionnons de dupliquer ce projet à Vergèze, près de l’usine de Perrier, à horizon 2023.

      

Quelles seront les innovations futures en faveur d’un transport plus durable ?

Nous voulons encore améliorer l’empreinte carbone du transport ferroviaire grâce à des innovations technologiques. Avec notre partenaire CapTrain France, une filiale de la SNCF, nous avons développé – et c’est une première européenne – la première locomotive hybride « bi-mode » activée pour du fret ferroviaire, fonctionnant à la fois en diesel et en électrique.

Nous travaillons également avec d’autres partenaires de l’industrie française à des solutions hydrogènes pour faire rouler nos locomotives. Un premier pilote devrait voir le jour en 2023.

       

Optimiser les modes de transport, un travail d’équipe

Au sein de Nestlé Waters, nous sommes une petite équipe de 4 à 5 personnes travaillant sur ces différents projets. Nous sommes constitués en mode « commando » avec une équipe organisée en task force, ce qui nous permet une grande réactivité et une facilité dans la prise d’initiatives. Jean-François Lagane est porteur du projet ferroviaire au sein de l’équipe. Il est d’ailleurs devenu un référent auprès de nombreux acteurs ferroviaires en France aujourd’hui.